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Un drumlin "de poche", dans la vallée qui descend du col du Frêne sur École (Massif des Bauges, Savoie). On remarquera la faible pente de cette vallée qu'empruntait, de droite à gauche, une diffluence du glacier de l'Isère passant par le col du Frêne. Il s'agit bien là d'un profil classique de diffluence, le versant aval étant en pente plus douce que l'amont, qui domine abruptement la vallée de l'Isère. |
Quoiqu'il en soit les drumlins sont, en général,considérés comme des dépôts sous-glaciaires, résultant d'un épaississement local de la moraine de fond, un peu à la manière de bancs de sable encombrant le lit d'une rivière.
Une autre origine a été proposée tout récemment par G. Wagner (in Eclogae geol. Helv. 94, 2001) : certains drumlins proviendraient du dépôt de moraines médianes lors de courtes périodes de stationnement pendant la phase de retrait final du glacier.
L'examen des sédiments composant un drumlin devrait permettre de choisir, au cas par cas, entre ces diverses hypothèses : la teneur en éléments fins ainsi que l'indice d'émoussé des blocs sont en effet différents selon qu'il s'agit de moraine de fond, de dépôts de crue ou de moraine superficielle.
Les drumlins sont nombreux dans le Valais, à Sierre, par exemple et ce sont également des drumlins qui forment la longue chaîne de collines qui s'étire rive gauche de l'Isère, en face de Montmélian.
Les drumlins possèdent souvent un noyau de roche en place, tel celui de Montmélian (Savoie).
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La flèche indique la position du drumlin, qui se situe à l'aval du Rocher de Montmélian, dans la vallée de l'Isère. |